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Auteur: Ching Hsin CHANG

Titre:
La relative: une etude comparative


Abstract/Résumé: En chinois, il n’existe pas de catégories comme le pronom relatif ou l'adverbe relatif français. C’est ainsi qu’en chinois il n’y a pas de proposition relative semblable à celle du français, c’est-à-dire que si l’on utilise la définition générale de la relative française, cette définition n’est pas valable pour la langue chinoise. Or, malgré l’absence des catégories de pronom relatif ou d’adverbe relatif en chinois, existe-il des propositions relatives dans cette langue ? Nous essayons d’abord d’analyser les propositions relatives sous l’angle syntaxique. Et nous sommes d’accord avec Christian Touratier d’après qui la proposition relative est un syntagme propositionnel (en abrégé SP), c’est-à-dire que ce syntagme propositionnel est une construction exocentrique dans laquelle se trouve une construction phrastique comme un de ses constituants immédiats. En outre, en français, on effectue souvent une distinction entre la relative déterminative et la relative explicative, et leur différence syntaxique est souvent posée concernant l’omissibilité ou la non omissibilité de la proposition relative, par conséquent une relative supprimable est souvent séparée de son antécédent par deux virgules. Or, nous croyons que l’omissibilité n’est pas l’élément décisif pour distinguer ce qui est une relative déterminative de ce qui est une relative explicative. Et nous préférons dire avec Touratier que la distinction entre une relative déterminative (une relative épithète, terme que nous lui empruntons) et une relative explicative (une relative apposée) est ce que la première est l’expansion du nom et la seconde, l’expansion du syntagme nominal. En chinois, bien qu’il n’existe pas de catégories de morphèmes telles que le pronom relatif ou l’adverbe relatif, le morphème « de » chinois contient certaines fonctions du morphème relatif français. De surcroit, non seulement on a une relative épithète, mais aussi une relative apposée en chinois. Pour ce faire, nous examinons d’abord quelle construction syntaxique chinoise peut se traduire par une relative française. Ensuite, nous allons montrer que si la construction "SP : (SN) + SV + « de » chinois" se trouve avant le constituant relatif (c’est-à-dire l’élément répété comme l’antécédent en français), alors c’est une relative épithète ; si cette construction se place après le constituant relatif, elle est alors une relative apposée.